Les pouvoirs publics Rwandais, par le biais d'une pseudo commission d'enquête, accuse la France d'avoir participé au génocide de 1994 (800.000 morts). Une fois de plus, la France paie de son engagement dans les pays africains.
Outre l'énormité de l'accusation sans fondements, c'est surtout le timing de celle-ci qui interpelle ! Aprés que Kigali est rompu ses relations avec Paris en fin Novembre 2006. Cette cessation d'activités diplomatiques avait eu lieu aprés que le juge Bruguière avait lancé des poursuites contre l'actuel président de l'état rwandais Paul Kagamé. Celui - ci est en effet soupçonné d'avoir participé à l'attentat contre l'avion de l'ancien président du Rwanda Juvénal Habyarimana le 6 avril 1994. C'est cet attentat qui déclencha la furie génocidaire contre les Tutsies et les Outous jugés trop modérés.
Paul Kagamé voulut noyé le poisson en créant une commission d'enquête qui serait plutôt une chambre d'enregistrement aux ordres de Kigali. Celle - ci rendit alors un rapport qui accablait la France de mille méfaits. Tout y passe, la duplicité de nos dirigeants politiques de l'époque (F. Mitterand, E. Balladur, A. Juppé, H. Vedrine...), mais aussi l'attribution de meurtres et de viols à des militaires français. Bref, plus c'est gros, plus ça passe !
Nous ne pouvions rester sans réaction face à des accusations mensongères qui salissent l'honneur de la France et insulte son armée. Certe la France à commis quelques erreurs de jugement lors de son intervention au Rwanda, mais n'oublions jamais que cette intervention était basé sur un noble motif humanitaire. Fallait - il abandonné le Rwanda ? En aucun cas l'armée française a été envoyé au Rwanda pour y commettre un massacre ethnique. Quel intérêt avait elle à laisser une ethnie éliminer une autre ? Une autre question peut alors se poser : à qui profite la crime ?
Mr Kagamé et certains membres de son entourage proche ne sont ils pas aujourd'hui les principaux bénéficiaires des désordres engendrés par cette guerre fraticide ?
PW